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Chroniques alcooliques 2

6 juillet 2014

Baclofène 100 mg/jour

Alors, c'est pour bientôt, en tout cas, cela me paraît être sur une très bonne voie.

Hier, j'ai tout de même bu un peu, mais "seulement" la moitié de mes 50 cl d'Amsterdam le midi, la fin entre 19h15 et 20h.

Nous allions à un anniversaire qui fut catastrophique, je passe sur l'ambiance de m..., la musique que je n'appréciais pas, le fait que nous soyons partis à 1h00, baby sitter oblige, privés de fromage et de dessert......Les cadeaux non plus n'avaient pas été ouverts... Bref, il n'y aurait pas eu le streap teaser de m.... (même pas beau, avec un caleçon pourri de chez Undiz bariolé, qui m'auraient fait pousser des hurlements s'il avait été sur le derrière ferme de mon mari...)....

Lorsque nous sommes partis, le nombre de cadavres de champagne était de 6, sachant que nous étions 15 personnes et que 3 garçons étaient au mauvais whisky-coca, et que pour ma part, j'ai bu 3/4 d'une coupe de champagne !!!

Oui, vous avez bien lu, 3/4 d'une coupe de champagne !!!

Elle est restée devant moi entre 20h30 et 1h00, et même pas envie de la prendre !!!

J'aurai bien bu du coca light, mais la gentille maîtresse de maison, très prévenante avec ses invités, n'en avait pas !!! C'est tout de même ce que je bois et qui se compte en litres, ce, en quantités supérieure à l'alcool et depuis toujours...

Bref,

Rentrés donc, et vomissements du tonnerre, j'ai juste eu le temps de rentrer le chien après sa ballade hygiénique de la nuit !!!

Après? Diahrrée du tonnerre...

ES? Contrecoup de cette soirée des plus nulles??

Dodo et réveil à 7h, oui, c'est un peu tôt, je vous l'accorde !!

A suivre, donc !

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5 juillet 2014

Baclofène - jour 27

Posologie : 100 mg/jour depuis hier.

Effets secondaires : fatigue et maux de tête.

Mon beau et bon docteur, vu hier, m'a fait une prescription pour 2 mois à 120 mg/jour...Je lui ai demandé d'jouter du doliprane 1000...

Pas sure que cela suffise.

Il y a 6 jours de recouvrement de prescription, puisque j'avais de quoi tenir jusqu'au 10 juillet, je ne sais s'il en est conscient. De plus, il rentre de congés le 20 août, et j'ai de quoi "tenir" jusqu'au 4 septembre (en deux fois, puisque le pharmacien ne délivre que mois par mois...). Pourvu que cela fonctionne !!

J'ai bon espoir, car hier encore, nous avions du monde, et je n'ai pas bu !!!!!

Ce midi, touefois, ma bière est ouverte. Je pense que ma posologie, 2 à 10h, 3 à 13h00, 3 à 16h00 et 2 à 18h fonctionne bien pendant la semaine, puisque je ne bois pas dans la journée au travail, mais est encore insuffisante les matins des week end, puisque je bois dès le midi...

A suivre donc !

3 juillet 2014

Continuer ou pas

Le baclofène, oui, certainement. L'alcool? Je me suis posé la question.

Devais-je continuer, pour ressentir le jour J?

Arrêter avant et voir ce qu'il en est?

Mon moral était tel que j'ai préféré m'abstenir à compter du 10 juin. En semaine...En effet, j'allais être pire qu'au 36 dessous si je continuais à boire quotidiennement. Là, au moins, je retrouve une certaine estime de moi, même si kilos et poches aux yeux sont toujours très - trop - présentes.

Ce soir encore, pas de problème vis à vis de la non boisson. Mais je me pose déjà des questions pour demain, car nous aurons "du monde". Acheter, pas acheter? Consommer, pas consommer? Et quoi? MA bière? Avant leur venue? Pendant?

3 juillet 2014

Baclofène suite

Alors 25e jour, posologie 90 mg/jour.

D'après mes nombreuses lectures sur la toile, il convient de prendre le baclofène en prises régulières. Aussi, j'ai consommé par 1/2 comprimé au cours les 2 premières semaines. (de 1,5 à 5 comprimés)

Vu le week end alcoolisé (oui, et les 4 jours autour de la Pentecôte, je sais), qui m'a vue plus bas que terre le premier samedi, pleurant pour presque rien, bien bas dimanche, avec bières et vodka, lundi avec vin le midi, bières le soir et vodka cette nuit alors que l'orage m'a réveillée..., j'ai doublé par 1/4 d'espéral le mardi midi qui a suivi et autant le soir. Donormyl aidant, je ne n'ai pas tardé à monter me coucher !

Depuis la première semaine, l'envie est bien moindre du lundi au vendredi inclus, mais je n'arrête pas d'y penser.

Avant, c'était l'après midi, je me disais qu'il fallait que je passe m'acheter cette bière forte, voire deux, et que je l'ouvre, que je la (les) boive(nt).

Depuis l'arrivée du baclofène dans ma vie, je pense à l'alcool, dès le matin, mais pas de manière obsédante.

Mais le weekk end... J'achète mes doses (4) pour le samedi et le dimanche, et je les bois. Des amis sont là? Alors je prends en plus apéritif et vin.

Des progrès? Oui, il m'est arrivé, un samedi midi il y a dix jours, alors que nous avions du monde, de ne pas ouvrir mon Amsterdam 11,6 pendant la préparation du repas.

Mais samedi dernier, j'ai bu midi et soir. Je n'avais acheté que 3 bières, et dimanche, je suis sortie, pour en trouver. Las, le ramadan a débuté, et l'épicerie de la gare, qui se radicalise apparemment, a supprimé son rayon alcoolisé. J'ai payé mes 50 cl à prix d'or chez un autre, a priori moins à cheval sur ses principes...

90 mg, effets + et effets -...

Une petite comparaison tout d'abord, au regard des benzo machins trucs que l'alcoologue me prescrivait. Le valium était un truc pas mal, il faisait planer. Sûr, je buvais moins, mais j'étais HS et devais aller me coucher tôt. Là, à partir de 21h00, je suis nauséeuse, et je tourne au ralenti; par contre, impossible de monter avant 23h00. Je dors comme une masse une fois la tête posée sur l'oreiller.

Les effets secondaires du baclofène sont légion, et je les attendais depuis ma première prise. Au début, RIEN :  super, me disais-je.

Là, je suis à Doliprane 1000 le matin au réveil et autant le soir lorsque je rentre. La sensation de nausées est parfois présente dès le matin (j'ai cru que je ne supporterai pas mes 25 mn de RER lundi, ai cru - mais seulement cru - que j'allais vomir tripes et boyaux lundi midi.

Point positif de l'expérience, mon beau docteur s'est transformé en bon docteur. Outre le fait qu'il m'a prescrit la molécule rêvée, il a souhaité faire un point de visu il y a 15 jours, alors que les ES étaient à zéro.

J'y retourne demain soir. Il va me falloir être persuasive, car il m'a indiqué lors du 1er RdV "alcool" qu'il ne dépassera pas la dose des 120 mg sans que je passe par un psy. Et cette dose, dont je pensais ne pas avoir besoin (idéalement je me disais qu'à 80 mg, je serai sauvée...) va peut ête ête nécessaire, et ce pallier est programmé le 10 juillet.

Point positif, je suis plus calme, moins "nerveuse"; effets cumulés du médicament et des séances d'hypnose (j'y reviendrai peut être un jour) suivies des lectures conseillées sur le développement personnel (les cinq blessures qui empêchent d'être soi même, Ho Hoponopono, les quatre accords toltèques) ?

Je me sens beaucoup plus légère, bien que... les kilos ne partent pas. Je ne monte plus sur la balance depuis au moins un mois, la dernière fois fut désespérante... Je pensais que la disparition des litres de bières, donc des kilos de sucre ingurgités hebdomadairement allait avoir un impact rapide sur ma silhouette, que nenni. Mais j'essaie de ne pas le prendre mal, il faut que mon corps se fasse à ce changement, et qu'il me fasse devenir celle que je souhaite être. Pour moi, pas pour les autres, ça c'est une grande première que j'essaie d'intégrer. 43 ans que je ne vis que dans le regard des autres, l'hypno est une grande aide pour cela.

Je me sens plus reposée,bien que...les maudites poches sous les yeux n'ont pas disparu, malgré la crème "miracle" que je tapote chaque matin. Là également, je pensais que l'abandon de l'alcool aurait des conséquences rapides sur mon physique, que nenni...

Voilà, à ce 28e jour.

Je devais poster le 10 juin, mais je passe plus (beaucoup) de temps à lire des forums baclo sur le net (baclofène.com, baclofène.fr) qu'à écrire.

Posologie appliquée, il faudrait que je m'y tienne, car j'ai énormément changé les horaires des prises depuis le début :

10h : 2 - 13h : 2 - 16h : 3 - 18h : 2 = 90 mg

La suite au prochain épisode.

8 juin 2014

Nouvel essai

Alors ça y est, je franchis le pas.

Depuis quelques semaines, j'y pense et y repense.

Savez vous que le baclofène est dorénavant prescriptible dans le traitement de l'alcoolisme??

Depuis peu et pour pas très longtemps, mais c'est une grande avancée !

Aujourd'hui, madame, elle boit. Elle a du mal à se regarder dans la glace, car ses yeux sont gonflés; elle ne rentre plus dans ses affaires, car elle a grossi; elle est d'une humeur massacrante, car elle boit. Cercle infernal, qui me conduisit à demander à mon beau frère généraliste la fameuse ordonnance. son refus initial fut une grande claque pour moi, il pensait que la molécule n'était délivrable que par un psy ou neurologue... Grande méconnaissance du sujet ! L'envoi par messagerie d'articles fournis ne conduisit pas au précieux sésame : le suivi ne convenait pas à une prescription à distance selon lui...

Aparté tout de même, il y a tellement longtemps que je suis venue sur ce site, de l'eau a du couler pensez vous...

Oui, périodes d'abstinence, en 2012, pas trop mal ma fois, puis en 2013, mais de plus en plus courtes, pour finir en juillet 2013.

Des consultations chez le psychologues assez inutiles, puisque l'alcool est toujours présent. Depuis 2 mois, consultations onéreuses chez une hypnologue. Je pensais que la baguette magique était fournie, ce n'est pas le cas ! C'est loin d'être inintéressant, mais cela n'a rien résolu, cela a peut être même amplifié le phénomène, avec les contradictions que cela entraîne. D'un côté, j'entends - sans encore l'assimiler - qu'il ne faut pas que je me juge; qu'il est nécessaire que je m'accepte; qu'il ne me faut pas que je parle de moi en termes dévalorisants. Sauf que... Je bois, donc je ne peux avoir ces pensées positives, donc je me déteste, donc je bois...

Bref.

De nombreuses lectures plus tard, dont le formidable livre d'O. Ameisen, j'arrive chez mon bon généraliste la boule au ventre pour lui demander s'il était daccord pour me prescrire du baclofène. Sa réponse positive m'a presque étonnée et m'a grandement réjouie.

Je prends donc 1/2 comprimé trois fois par jour depuis hier matin.

Mais... j'ai tellemetn bu hier, qu'il y avait longtemps que je n'avais pas été dans un tel état. Pleurs à la clé, grand moment de solitude sans doute pour le couple d'amis qui profitait jusqu'alors des températures clémentes de ce soir de fin de printemps.

Ce matin, glaçons sur les yeux, demi comprimé, grande honte à ravaler...

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18 février 2012

Point du jour

Alors comment dire, il y a des hauts et des bas. Je suis dorénavant suivie par une alcooloque une fois tous les 15 jours maintenant, et par une psychologue, 2 fois par semaine maintenant..

J'en suis à 2 périodes d'abstinence, la première étant allée de novembre à mi décembre, la seconde ayant été entamée début janvier. Depuis, une "minirechute" il y a quinze jours, une bière seulement, mais ni réconfort, ni bien être, seulement une grande culpabilité, et une scène de ménage effroyable de mon initiative...

4 juin 2011

Faux pas?

Non, plutôt : il ne fallait pas.

En fait, je n'aime pas, mais pas du tout les jours fériés en milieu de semaine; et quand la question "que fait-on" s'échappe de ma bouche, il est déjà trop tard. La réponse est comme d'habitude "je ne sais pas", ce qui a pour effet instantanné de m'agacer...

Bref, une maison qui brille, un frigidaire rempli, et deux cannettes qui m'attendent, et qui seront bues d'ici le coucher du soir...

Une journée affreuse, pleine de ressentiment, de nervosité, d'irritation, de violence contenue. Pas très joli tout cela, non? Et pour prolonger, une bière le vendredi soir et un grosse rasade de vodka avant d'aller au lit...

 Ah! et tu n'as perdu qu'un kilo en une semaine? Ah? et tu ne te sens pas super bien? Ah? et tu as des yeux chassieux aujourd'hui, non?

Et sur qui voudrais tu rejeter ces fautes? Il n'y a hélas que moi, bien sur...

Triste sentiment non d'impuissance, mais de subordination.

 

1 juin 2011

Jours 5 & 6

Pas envie d'avoir envie, mais c'est tout de même très dur !

Les nuits sont plus belles que les jours, et je dors d'un sommeil plein de rêves, voire de cauchemars : qu'est ce qui se venge donc ?

30 mai 2011

Week end hyperactif

Il me fallait bien trouver un palliatif ! Alors j'ai fait du rangement, du jardin, de la cuisine, et bu des litres de coca light et quelques bières sans alcool.

Mon niveau de tolérance était par contre au plus bas. Le moindre couinement de mon enfant, la moindre remarque de mon époux se virent récompensés de réponses un ton trop élevées et trop brusques. Ma consommation anti poumon a connu également un pic inégalé...

Au final, l'heure de la délivrance est arrivée, avec un coucher assez tôt, et une nuit fort calme quoique riche en rêves, et aucune goutte d'alcool n'a circulé dans mon corps ce dimanche.

Ce jour, par contre, je ne cesse de penser à boire alcoolisé, pas bien. Je tiendrai, bien sur, puisque j'ai pris 1/2 espéral ce matin, mais du côté de la tête, c'est dur !

 

29 mai 2011

Fête des mères

Elle est alcoolo et elle a un enfant ??

Et oui, et ce bébé va bientôt avoir trois ans. Cette grossesse était désirée, et tout a été fait pour qu'elle se déroule dans les meilleures conditions. J'avais tellement peur d'un SAD, qu'avant de savoir si j'étais enceinte ou pas, je comptais les jours depuis ma dernière alcoolisation, car il ne fallait pas que cela dépasse 17/18 jours, pour être sure que le système neural de mon éventuel fétus ne soit pas atteint d'une quelconque manière, ce jusqu'à un test. Et du jour où le test a été positif, je n'ai plus bu une seule goutte d'alcool, et non !

Fort bien m'en a pris ! Je n'avais pas arrêté complètement la cigarette, l'ayant juste diminuée fortement. Notre enfant est né avec un peu d'avance et un tout petit poids. Si je peux culpabiliser quant à une toxicité liée à la cigarette, je n'ai heureusmeent pas à m'en faire quant à son développement intellectuel et moteur lié à une quelconque consommation d'alcool.

Et aujourd'hui, c'est la FE-TE des MA-MANS et c'est moi qui lui fais ce plaisir de me voir sobre.

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